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dimanche 24 avril 2011

ENFANCE BAFOUEE


Enfance égarée dans la violence des grands
Mendiants d’amour
Pas plus haut que trois pommes
Pieds nus, en haillons ,
Déguenillé, en savates hors d’âge
Os saillants,
Tendant sa frêle main sale,
Le mendiant,
Garçon de six ans
Affronte la vie
Sur les trottoirs de fortune.



Sans nom, sans nationalité,
Délaissé aux aléas de la vie
Il sollicite les passants,
Les yeux larmoyants
D’un noir d’ébène
Le visage sillonné d’égratignures
Les joues noircies
Le corps gercé
Par le froid, la misère et le soleil.

La misère, la faim
Lui taraudent le ventre
Il est plongé dans la servitude,
Délaissé, affamé
Une poupée de chiffon à la main

Il est soumis à la traite
Négligé cruellement
Exploité par les grands.

L’enfance est bafouée
Sans protection, sans secours
Et le monde est aveugle.
21 avril 2011

mercredi 13 avril 2011

JE SUIS L'EAU, TU ES LA TERRE



Je suis l’Eau….
(Car je suis la Terre et tu es l’Eau
Tu me submerges mais en moi tu te noies… Mira Kuraj)


Je suis l’Eau, tu es la Terre
Je traverse ton corps,
Te sillonne
Toi, la Terre, vaste étendue
Tu me bois mais je te noie.

Je suis l’eau de vie,
La source vive
Ma sève t’ensemence
Fruits et plantes
Tu enfantes

Je suis l’Eau, tu es la Terre,
Je suis Fraîcheur
Je sourde dans tes profondeurs
Jaillis dans tes entrailles.
Les hommes me vénèrent
Se baignent dans mes plis
Je les désaltère,
Leur redonne vie.

Je suis l’Eau, tu es la Terre
Je suis la pluie,
Je suis les flots.
Terre lézardée,
Aride et inculte
Grâce à mon onde
Tu deviens tendre.

Je suis l’Eau, tu es la Terre,
Je suis pureté
Dans les fonts baptismaux,
Dans les ablutions
Je suis sacrée
Je suis bénite.

Je suis l’Eau, tu es la Terre
Je suis l’Air, tu es le Feu,
Nous sommes les quatre Eléments
Nous sommes Nuages
Gorgés de pluie, versée
Sur la Terre en Feu.

Le 13 avril 2011
Toute utilisation de ces poemes sans l'accord implicite de l'auteur donnera lieu a des poursuites judiciaires. Copyright @

samedi 9 avril 2011

MOTS SANS FRONTIERES


Mots sans frontières sera le titre de mon prochain livre. En voilà la préface.

Pourquoi Mots sans frontières ?
Des paroles en l’air, des paroles que nul ne retient. Des paroles qui traversent les pays, les contrées lointaines, prononcées au gré des passions et des envies.
Des paroles qu’on tape avec frénésie sur un clavier, des mots affranchis de douane, de taxe, d’éthique. Des mots gratuits, fortuits, proférés sans scrupules. Des mots écrits au hasard des rencontres, des clichés érotiques pour tâter le terrain, pour pénétrer le corps sans se soucier de l’âme.
C’est cela. Les mots sur le net n’ont pas de frontières. Rien ne les limite. Ils sont lancés sans conviction, tout comme la canne du pêcheur ; il jette son hameçon sans savoir quel poisson va mordre dans son appât, son leurre…pour lui, ce qui compte, c’est qu’un poisson va être pris.
J’ai capté ces mots inaudibles qui dépassent toutes les largesses d’esprit et je leur ai donné un sens en les insérant dans mes nouvelles. Les hommes choisis ont été triés sur le volet, d’autres sont passés inaperçus car c’étaient des numéros sans culture, de simples badauds.
Copyright @ ( A SUIVRE)




Préface de MOTS SANS FRONTIERES, (suite)

J’écris des histoires inspirées du net. Je mets en scène des personnes rencontrées au hasard de ma navigation. Je leur trouve une histoire, ils deviennent des personnages fantoches.

Sur le net, je glisse au milieu de ce flot de mâles qui vous aspergent de leurs mots à double tranchant. Je me heurte à des cœurs blessés, à des pécheurs de femmes lesquelles mordent dans l’hameçon de mots factices, dénués de moralité, peints avec une chaux blanche qui s’effrite aussitôt la proie prise. Je me glisse à la façon d’une sirène dans l’eau trouble de cet univers masculin, de cette foule d’hommes. Il y a des femmes ivres de cet air vicié, grisées par l’odeur virile et les parfums trompeurs. Sur le net, on rencontre une cohue d’hommes, de femmes, de noms, de pseudonymes sans visage, des paroles sans scrupules, des lettres d’amour sans amour, des mots sans frontières. Sur le net, des histoires érotiques se trament. Hommes et femmes sont avides de chair fraiche, d’amour, d’amitié. Ils sont enveloppés dans une gangue d’hypocrisie. Les femmes feignent la chasteté et la fidélité alors que les hommes disent chercher la tendresse et la passion qu’ils ne partagent plus avec leur conjointe car celle-ci s’est confinée dans ses préjugés de femme conservatrice.
Ce monde sournois et perfide risque d’enliser les internautes dans ses tentacules diaboliques, des les emporter vers la perdition. Ce monde factice me rappelle la traite des esclaves, le négoce des êtres humains.
Oui, nous sommes tous devenus esclaves de cet engrenage qui est le net.

Toute utilisation de ce texte sans l'accord implicite de l'auteur donnera lieu à des poursuites judiciaires. Copyright @

lundi 4 avril 2011

MEME MORT TU ME HANTERAS



Même si tu t’en vas
Le fil ne sera pas rompu
Tu viendras chaque nuit
Veiller mes rêves les plus doux
Tu te glisseras dans mon lit
Et ton âme éthérée me
Murmurera les mots tendres
Que tu me disais tout bas.
Tu resteras près de moi
Toi, mon fantôme amoureux.
Au lever du jour,
Avant de te retirer
Tu déposeras sur mon front
Ton doux baiser,
« A ce soir, mon amour,
Je reviendrai te bercer »
Tu vis en moi,
Je meurs en toi…
Je t’aime et te ridaille,
Même mort, tu me hanteras.

LA PROMESSE DES AMANTS


Je veux que tu saches ma volonté si un jour Allah choisit de te prendre avant moi.
J’aimerais te dire qu’à l’idée d’y penser, un flot de larmes submergent mes prunelles que tu aimes tant.
Tu es le seul homme que j’ai aimé. Tes mots sans frontière sont ceux que je rêvais d’entendre depuis que mon cœur est devenu adulte. Tu as éveillé en moi des sentiments nobles. Je continuerai à t’aimer même si l’au-delà nous sépare. Tu seras mon ange. Veille sur moi dans ton coin de ciel bleu, protège-moi des aléas de la vie. Après ton départ, je regarderai, chaque nuit, le ciel étoilé et t’enverrai un bisou fou, toi, l’Astre de ma vie.

Si Dieu choisit de me prendre avant toi, je continuerai à t’aimer et te donnerai ce qui restait de mes années à vivre. Tu les ajouteras à tes jours et tu vivras pour nous deux. Je serai ton astre nébuleux, ton étoile nitescente. Tu me regarderas chaque soir, m’allumeras un cierge. Je viendrai de ma montagne, en robe blanche m’asseoir sur ton bord de lit et caresser tes cheveux grisonnants. Tu me raconteras l’histoire de ces deux amants qui se sont rencontrés dans le virtuel et qui se sont aimés tendrement sans se rencontrer. Tu seras mon Roi car tu as fait de moi ta Reine dont la couronne est tes mots d’amour tressés au fil des jours.

Si le destin est clément, nous traverserons, main dans la main, le fleuve de la vie ; nous serons , enfin, réunis et vivrons ensemble, éternellement. Nulle frontière ne nous séparera désormais. Nous nous aimerons librement….
Nous serons les Amants du siècle.

MA CHAMBRE BLEUE



La nostalgie de mon enfance Ma chambre bleue était la chambre de mon enfance, de mon adolescence. Dans cet univers féerique, je rêvais de surface bleue, de l’homme de ma vie, de mes joies et d’un monde paisible, où les êtres humains se côtoient et vivent sereinement.
Hélas, ce n’était que chimère et mirage…
Notre monde d’aujourd’hui est régi par la violence, la guerre, la répression. La loi du plus fort règne. On oublie que les Hommes sont unis par la mort et que rien ne sert de dominer. Le riche et le pauvre méritent le même sort : la mort et l’ensevelissement.
Ces jours-ci, je découvre des hommes voraces, affamés de chair fraiche. Ils vampirisent les murs en quête d’assouvir leur faim de sang féminin.
Soulevez-vous, femmes assujetties, victimes de ce marasme, de ces hommes avides. Refrénez-vos pulsations, vous les quelques centaines de femmes qui avez osé braver les tabous en vous laissant aller à ce jeu virtuel. Oui, femmes, je vous accuse d’entrainer les hommes dans ce jeu, de les pousser à considérer vos semblables comme vous, des proies faciles et accessibles à leurs désirs solitaires.