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samedi 9 avril 2011

MOTS SANS FRONTIERES


Mots sans frontières sera le titre de mon prochain livre. En voilà la préface.

Pourquoi Mots sans frontières ?
Des paroles en l’air, des paroles que nul ne retient. Des paroles qui traversent les pays, les contrées lointaines, prononcées au gré des passions et des envies.
Des paroles qu’on tape avec frénésie sur un clavier, des mots affranchis de douane, de taxe, d’éthique. Des mots gratuits, fortuits, proférés sans scrupules. Des mots écrits au hasard des rencontres, des clichés érotiques pour tâter le terrain, pour pénétrer le corps sans se soucier de l’âme.
C’est cela. Les mots sur le net n’ont pas de frontières. Rien ne les limite. Ils sont lancés sans conviction, tout comme la canne du pêcheur ; il jette son hameçon sans savoir quel poisson va mordre dans son appât, son leurre…pour lui, ce qui compte, c’est qu’un poisson va être pris.
J’ai capté ces mots inaudibles qui dépassent toutes les largesses d’esprit et je leur ai donné un sens en les insérant dans mes nouvelles. Les hommes choisis ont été triés sur le volet, d’autres sont passés inaperçus car c’étaient des numéros sans culture, de simples badauds.
Copyright @ ( A SUIVRE)




Préface de MOTS SANS FRONTIERES, (suite)

J’écris des histoires inspirées du net. Je mets en scène des personnes rencontrées au hasard de ma navigation. Je leur trouve une histoire, ils deviennent des personnages fantoches.

Sur le net, je glisse au milieu de ce flot de mâles qui vous aspergent de leurs mots à double tranchant. Je me heurte à des cœurs blessés, à des pécheurs de femmes lesquelles mordent dans l’hameçon de mots factices, dénués de moralité, peints avec une chaux blanche qui s’effrite aussitôt la proie prise. Je me glisse à la façon d’une sirène dans l’eau trouble de cet univers masculin, de cette foule d’hommes. Il y a des femmes ivres de cet air vicié, grisées par l’odeur virile et les parfums trompeurs. Sur le net, on rencontre une cohue d’hommes, de femmes, de noms, de pseudonymes sans visage, des paroles sans scrupules, des lettres d’amour sans amour, des mots sans frontières. Sur le net, des histoires érotiques se trament. Hommes et femmes sont avides de chair fraiche, d’amour, d’amitié. Ils sont enveloppés dans une gangue d’hypocrisie. Les femmes feignent la chasteté et la fidélité alors que les hommes disent chercher la tendresse et la passion qu’ils ne partagent plus avec leur conjointe car celle-ci s’est confinée dans ses préjugés de femme conservatrice.
Ce monde sournois et perfide risque d’enliser les internautes dans ses tentacules diaboliques, des les emporter vers la perdition. Ce monde factice me rappelle la traite des esclaves, le négoce des êtres humains.
Oui, nous sommes tous devenus esclaves de cet engrenage qui est le net.

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