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lundi 26 décembre 2011

ES-TU LÀ?







Je risque de t’oublier
Avec tes silences pesants
Ranime ta flamme
Rends-moi la vie
A travers ton souffle chaud
Mes doigts pianotant mes touches
Te ressuscitent
Sous l'emprise de mon désir

J'ai hâte de te frôler
Mes mains sont fébriles
Mon cœur frissonne
Je te composerai une sonate
Pour te raconter mon plaisir
De t'avoir en moi
Ta fascination
N’aura pas de limites terrestres
Mon étoile sillonne ton ciel
Illumine ton ardeur
Soleil de ma vie
Chasse ces nuages moroses
L’arc-en –ciel
De ton sourire
Allume mon cœur

Lasse de mon attente
Je souffre
Dans mon gouffre.

Eternel Féminin, décembre 2011 (tous droits réservés)

lundi 14 novembre 2011

Inlassablement tes yeux



Tu m'effleures de tes yeux cobalt pour éviter de me réveiller,
Tu me touches avec l'ombre de tes yeux de peur de me blesser,
Tu me noies dans le bleu de tes prunelles pour mieux m'aimer
J’aimerai vivre dans tes yeux,
Découvrir leurs secrets,
Me noyer dans leur iris,
Habiter leurs paupières,
Me refléter dans leur transparence
Je me noie dans leur bonheur,
Le ciel est si jaloux de tes yeux
Les profondeurs océanes envient leur bleu azur….( tous droits réservés @ 2011)

Juillet 2011

COULE EN MOI


Coule en moi
Du haut vers le bas
Pénètre le cerveau
Remplis les sens
Attise les sensations
Assouvis l’âme brûlée
Sois prisonnier de l’être

Tu boiras mon jus
jusqu’à la lie.
Tu pénètreras mes profondeurs
Les plus secrètes
Et goûteras mon miel si doux.
Je te ferai découvrir
Les joies de l’amour,
L’amour d’une femme
A cinquante ans….


mardi 8 novembre 2011

AMOUR…



Je regarde ta photo
Mon cœur bouleversé
Par ton regard si beau
Bat si fort …
Oh mon fou
Je te regarde
Et découvre un homme fou.
Amour virtuel
Sous ton emprise
Je suis née
Fière,
De ton amour

Je viendrai ce soir
Sur ton bord de lit
Hanter tes rêves
Peupler tes nuits froides
Fais-moi un coin
Dans ton alcôve
Couchons-nous
Côte à côte
Loin des regards
Je me tapis
Dans ton corps
Me love dans tes entrailles
Et sors de ta hanche
Telle Eve
(tous droits réservés)


AMOUREUX CLANDESTINS





Les amoureux lascifs, par un clair de lune
Se rencontrent furtivement dans un lieu de fortune
Leurs désirs charnels sont indomptés
Leurs baisers langoureux, osés

L’homme effleure le cou de sa bien-aimée
Son baiser glisse, dérape vers son corset
La femme se noie dans son emprise
Retient en elle chaque geste, chaque prise

Elle aime ses désirs charnels
Qui la font sentir éternelle
Leurs deux corps fusionnent dans leurs ébats
Chacun fond dans l’autre tel un chocolat
Août 2011 (tous droits réservés)



Bonheur, je ne pense qu’à toi….




Eternel besoin d'amour
Inassouvie
En quête de bonheur intense
Je cherche mon repère,
Mon pôle du milieu
Ma joie d'être femme adulée
Eternel besoin d'être moi
Dans mon entité,
Vivre sereine, heureuse
Est-ce une utopie?
Un privilège?
Un point de non retour?
Est-ce impossible d'être ce que je veux ?
Est- ce interdit d'être humaine?
Que puis je contre le destin?
Que faire pour éviter la folie ?
Dois-je subir sa haine de mon moi?
Devrais-je m'effacer pour vivre en paix?
Dois-je expier les péchés de l'humanité pour retrouver enfin mon bonheur?
Il m'échappe, me joue des tours
Bonheur, approche-toi de moi
Laisse- moi sentir ton souffle, ton haleine si parfumée.
Dois-je me mettre à genoux? Te supplier de m'aimer?
Mon bonheur, tu ne réponds pas...
Mon bonheur, tu t'évapores.
Viens, approche-toi.
Effleure ma vie,
Coule dans mes veines.
Eblouis mon existence.
Je t'aime mon bonheur et …..
Ferai l'impossible pour te garder.

ETERNEL….septembre 2011 (tous droits réservés)

samedi 25 juin 2011

Présent-absent



Quand tu n'es pas là, le vide est creux....viens le remplir de ta présence, de ta voix, de tes senteurs...

Quand tu n’es pas là, mon cœur est muet…fais- le battre, irrigue –le avec ton sang ….

Quand tu n’es pas là, mon sourire est terne… revivifie –le, rends –lui la vie…

Quand tu n’es pas là, les moments sont figés…le temps suspend ses instants… précipite-le…

Quand tu n’es pas là, la vie est morne…elle coule sans bruit, monotone… attise-la …ébruite-la de ta présence…

Quand tu n’es pas là, mes yeux sont éteints…mon iris ne brille plus… sois ma lumière…

Quand tu n’es pas là, mes membres se paralysent…je me sens inerte…fais –moi danser…

Quand tu n’es pas là, mon être tout entière est absente…
Je meurs, je languis, je suis triste….quand tu n’es pas là

samedi 11 juin 2011

je suis.....


Je suis…
Je suis son Eve, son Eternel Féminin,
Je suis sa Lune qui éclaire ses nuits,
Son Soleil qui réchauffe son cœur,
Son Etoile qui guide ses pas…
Je suis
Son Être, son Paraître,
Sa Vie, ses Joies et ses Peines.
Je l’habite, je le vis.
Je suis le Vent,
Je chatouille ses sens,
Je suis l’eau qui coule le long de son corps,
Il est la Terre ensemencée
Par ma sève,
Mes nuages parcourent le ciel
De ses rêves,
Il est celui qui irradie mes jours ténébreux.
Je suis sa Sirène...
Il est mon goéland....
Nous sommes tous deux avides de liberté
Et de vastes étendues....

lundi 23 mai 2011

Ton rivage bleu azur




Debout devant ton île magique
Tu m’envoies tes mots sur l’écume blanche
Des vagues déferlantes sur le rivage de l’amour
Je suis emportée par le roulis tendre des flots
J’entends soupirer tes « Je t’aime »
Qui brisent les murs du silence
Tes océans bleus m’envoûtent
M’emmènent sur leurs ondes
Je navigue vers ton amour
Surmonte les obstacles
Défie les brisants tranchants
Tu es mon port d’attache,
Mon ancre, mon salut
Je m’agrippe à toi
Et vis mes plus belles escapades.

dimanche 22 mai 2011

DESERT


depuis ma tendre enfance, le desert m'impressionne. cettte etendue de terre me fascine.




Désert aride

Immensité ocre

Aux plaines sablonneuses

Le soleil inexorable

Brûle ton corps

Sans trace de vie.

Dunes majestueuses

Sillons de terre en éventail

Mouvez sous l’appel

Du vent farouche

Caravanes, chameaux et

Nomades, voilés d’un linge bleu


Traversent tes étendues fascinantes


Tes paysages perdus

Sans limites, ni frontières.




Assoiffés, tiraillés par la faim


Ils avancent

Quêtant une oasis

Un point d’eau.



Ils avancent

Et leur souffle se mêle

Au silence.

dimanche 8 mai 2011

ATTENTE VAINE


ATTENTE VAINE

J’attends
Mais mon attente est vaine

J’attends
Qui ?
Celui qui m’aimera
Celui qui me haïra

J’attends
Quoi ?
Un amour impossible
Une idylle morte

J’attends
Un appel
Une voix
Un souffle
Des mots
Un espoir
Un sourire
Une main
Un cœur chaud

21 avril 2011

dimanche 24 avril 2011

ENFANCE BAFOUEE


Enfance égarée dans la violence des grands
Mendiants d’amour
Pas plus haut que trois pommes
Pieds nus, en haillons ,
Déguenillé, en savates hors d’âge
Os saillants,
Tendant sa frêle main sale,
Le mendiant,
Garçon de six ans
Affronte la vie
Sur les trottoirs de fortune.



Sans nom, sans nationalité,
Délaissé aux aléas de la vie
Il sollicite les passants,
Les yeux larmoyants
D’un noir d’ébène
Le visage sillonné d’égratignures
Les joues noircies
Le corps gercé
Par le froid, la misère et le soleil.

La misère, la faim
Lui taraudent le ventre
Il est plongé dans la servitude,
Délaissé, affamé
Une poupée de chiffon à la main

Il est soumis à la traite
Négligé cruellement
Exploité par les grands.

L’enfance est bafouée
Sans protection, sans secours
Et le monde est aveugle.
21 avril 2011

mercredi 13 avril 2011

JE SUIS L'EAU, TU ES LA TERRE



Je suis l’Eau….
(Car je suis la Terre et tu es l’Eau
Tu me submerges mais en moi tu te noies… Mira Kuraj)


Je suis l’Eau, tu es la Terre
Je traverse ton corps,
Te sillonne
Toi, la Terre, vaste étendue
Tu me bois mais je te noie.

Je suis l’eau de vie,
La source vive
Ma sève t’ensemence
Fruits et plantes
Tu enfantes

Je suis l’Eau, tu es la Terre,
Je suis Fraîcheur
Je sourde dans tes profondeurs
Jaillis dans tes entrailles.
Les hommes me vénèrent
Se baignent dans mes plis
Je les désaltère,
Leur redonne vie.

Je suis l’Eau, tu es la Terre
Je suis la pluie,
Je suis les flots.
Terre lézardée,
Aride et inculte
Grâce à mon onde
Tu deviens tendre.

Je suis l’Eau, tu es la Terre,
Je suis pureté
Dans les fonts baptismaux,
Dans les ablutions
Je suis sacrée
Je suis bénite.

Je suis l’Eau, tu es la Terre
Je suis l’Air, tu es le Feu,
Nous sommes les quatre Eléments
Nous sommes Nuages
Gorgés de pluie, versée
Sur la Terre en Feu.

Le 13 avril 2011
Toute utilisation de ces poemes sans l'accord implicite de l'auteur donnera lieu a des poursuites judiciaires. Copyright @

samedi 9 avril 2011

MOTS SANS FRONTIERES


Mots sans frontières sera le titre de mon prochain livre. En voilà la préface.

Pourquoi Mots sans frontières ?
Des paroles en l’air, des paroles que nul ne retient. Des paroles qui traversent les pays, les contrées lointaines, prononcées au gré des passions et des envies.
Des paroles qu’on tape avec frénésie sur un clavier, des mots affranchis de douane, de taxe, d’éthique. Des mots gratuits, fortuits, proférés sans scrupules. Des mots écrits au hasard des rencontres, des clichés érotiques pour tâter le terrain, pour pénétrer le corps sans se soucier de l’âme.
C’est cela. Les mots sur le net n’ont pas de frontières. Rien ne les limite. Ils sont lancés sans conviction, tout comme la canne du pêcheur ; il jette son hameçon sans savoir quel poisson va mordre dans son appât, son leurre…pour lui, ce qui compte, c’est qu’un poisson va être pris.
J’ai capté ces mots inaudibles qui dépassent toutes les largesses d’esprit et je leur ai donné un sens en les insérant dans mes nouvelles. Les hommes choisis ont été triés sur le volet, d’autres sont passés inaperçus car c’étaient des numéros sans culture, de simples badauds.
Copyright @ ( A SUIVRE)




Préface de MOTS SANS FRONTIERES, (suite)

J’écris des histoires inspirées du net. Je mets en scène des personnes rencontrées au hasard de ma navigation. Je leur trouve une histoire, ils deviennent des personnages fantoches.

Sur le net, je glisse au milieu de ce flot de mâles qui vous aspergent de leurs mots à double tranchant. Je me heurte à des cœurs blessés, à des pécheurs de femmes lesquelles mordent dans l’hameçon de mots factices, dénués de moralité, peints avec une chaux blanche qui s’effrite aussitôt la proie prise. Je me glisse à la façon d’une sirène dans l’eau trouble de cet univers masculin, de cette foule d’hommes. Il y a des femmes ivres de cet air vicié, grisées par l’odeur virile et les parfums trompeurs. Sur le net, on rencontre une cohue d’hommes, de femmes, de noms, de pseudonymes sans visage, des paroles sans scrupules, des lettres d’amour sans amour, des mots sans frontières. Sur le net, des histoires érotiques se trament. Hommes et femmes sont avides de chair fraiche, d’amour, d’amitié. Ils sont enveloppés dans une gangue d’hypocrisie. Les femmes feignent la chasteté et la fidélité alors que les hommes disent chercher la tendresse et la passion qu’ils ne partagent plus avec leur conjointe car celle-ci s’est confinée dans ses préjugés de femme conservatrice.
Ce monde sournois et perfide risque d’enliser les internautes dans ses tentacules diaboliques, des les emporter vers la perdition. Ce monde factice me rappelle la traite des esclaves, le négoce des êtres humains.
Oui, nous sommes tous devenus esclaves de cet engrenage qui est le net.

Toute utilisation de ce texte sans l'accord implicite de l'auteur donnera lieu à des poursuites judiciaires. Copyright @

lundi 4 avril 2011

MEME MORT TU ME HANTERAS



Même si tu t’en vas
Le fil ne sera pas rompu
Tu viendras chaque nuit
Veiller mes rêves les plus doux
Tu te glisseras dans mon lit
Et ton âme éthérée me
Murmurera les mots tendres
Que tu me disais tout bas.
Tu resteras près de moi
Toi, mon fantôme amoureux.
Au lever du jour,
Avant de te retirer
Tu déposeras sur mon front
Ton doux baiser,
« A ce soir, mon amour,
Je reviendrai te bercer »
Tu vis en moi,
Je meurs en toi…
Je t’aime et te ridaille,
Même mort, tu me hanteras.

LA PROMESSE DES AMANTS


Je veux que tu saches ma volonté si un jour Allah choisit de te prendre avant moi.
J’aimerais te dire qu’à l’idée d’y penser, un flot de larmes submergent mes prunelles que tu aimes tant.
Tu es le seul homme que j’ai aimé. Tes mots sans frontière sont ceux que je rêvais d’entendre depuis que mon cœur est devenu adulte. Tu as éveillé en moi des sentiments nobles. Je continuerai à t’aimer même si l’au-delà nous sépare. Tu seras mon ange. Veille sur moi dans ton coin de ciel bleu, protège-moi des aléas de la vie. Après ton départ, je regarderai, chaque nuit, le ciel étoilé et t’enverrai un bisou fou, toi, l’Astre de ma vie.

Si Dieu choisit de me prendre avant toi, je continuerai à t’aimer et te donnerai ce qui restait de mes années à vivre. Tu les ajouteras à tes jours et tu vivras pour nous deux. Je serai ton astre nébuleux, ton étoile nitescente. Tu me regarderas chaque soir, m’allumeras un cierge. Je viendrai de ma montagne, en robe blanche m’asseoir sur ton bord de lit et caresser tes cheveux grisonnants. Tu me raconteras l’histoire de ces deux amants qui se sont rencontrés dans le virtuel et qui se sont aimés tendrement sans se rencontrer. Tu seras mon Roi car tu as fait de moi ta Reine dont la couronne est tes mots d’amour tressés au fil des jours.

Si le destin est clément, nous traverserons, main dans la main, le fleuve de la vie ; nous serons , enfin, réunis et vivrons ensemble, éternellement. Nulle frontière ne nous séparera désormais. Nous nous aimerons librement….
Nous serons les Amants du siècle.

MA CHAMBRE BLEUE



La nostalgie de mon enfance Ma chambre bleue était la chambre de mon enfance, de mon adolescence. Dans cet univers féerique, je rêvais de surface bleue, de l’homme de ma vie, de mes joies et d’un monde paisible, où les êtres humains se côtoient et vivent sereinement.
Hélas, ce n’était que chimère et mirage…
Notre monde d’aujourd’hui est régi par la violence, la guerre, la répression. La loi du plus fort règne. On oublie que les Hommes sont unis par la mort et que rien ne sert de dominer. Le riche et le pauvre méritent le même sort : la mort et l’ensevelissement.
Ces jours-ci, je découvre des hommes voraces, affamés de chair fraiche. Ils vampirisent les murs en quête d’assouvir leur faim de sang féminin.
Soulevez-vous, femmes assujetties, victimes de ce marasme, de ces hommes avides. Refrénez-vos pulsations, vous les quelques centaines de femmes qui avez osé braver les tabous en vous laissant aller à ce jeu virtuel. Oui, femmes, je vous accuse d’entrainer les hommes dans ce jeu, de les pousser à considérer vos semblables comme vous, des proies faciles et accessibles à leurs désirs solitaires.