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mercredi 28 avril 2010

DU REVE A L'ÉSPOIR...AU DESESPOIR

Réponse à l’une des notes ….


Je suis survivante à mon imagination,
J’ai risqué de me noyer pour la énième fois,
Mais, in extremis, j’ai pu me sauver…

J’ai comprimé toutes ces illusions dans ma tête, dans mon cœur…
Et mon sang a giclé plusieurs fois dans mes veines.
Je me suis encore piégée dans mes rêves les plus fous…
Parce que j’ai cru en toi.
J’ai cru que mes plaies seraient cicatrisées, qu’il n’y aurait plus de traces à mes malheurs….
Mais, ce jour-là, j’ai affronté la dure réalité, cette réalité amère d’être rejetée, bannie de ton existence.

J’ai encaissé encore une fois, un coup.
Tes doigts ne peuvent plus essuyer mes larmes. Tu ne m’entendras plus crier ma peine. Je ne me lamenterai plus.
Je fermerai l’accès à tous les chemins sinueux qui faisaient naître en moi une douleur lancinante, une souffrance insupportable.
Je n’avancerai plus vers toi : tu fais désormais partie de ces gens qui m’ont enlisée dans l’inertie, qui ont brimé mes sentiments, qui ont fait couler mes larmes….

L’incertain, l’’incertitude m’empêchent d’être courageuse. Je suis encore fragile, indécise, impuissante devant le sort qui s’acharne sur moi… tu ne pourras plus jamais m’épargner cette peine, car tu es devenu le Problème. Tu ne pourras jamais m’aider à surmonter tout cela….

Je suis encore fatiguée, lasse et j’aimerais plonger dans le gouffre de l’oubli et dormir pour ne plus me réveiller…
Je ne voudrais plus comprendre, plus raisonner.
Je ne voudrais plus croire aux rêves trompeurs.
Tu ne pourras jamais effacer mes ennuis, ni me faire oublier mon désespoir…. Car tu es le Désespoir.

Mes larmes se sont taries, mes sanglots se sont étouffés.
Le vent a balayé mes joies, les nuages noirs se sont précipités et les éclairs fulgurants déchirent ma sérénité.
Mon cœur est bombardé par la foudre.

L’Espoir qui « avance tout doucement » a rebroussé chemin, faute de Guide…
Cet Espoir, c’est toi qui me l’as retiré.
C’est toi qui m’as plongé de nouveau dans le désespoir gris.
Tu as éteint le feu qui brûlait en moi.
Je ne t’allumerai plus jamais et je ferai tout pour être fumée et disparaître de ton âtre avec le vent.
Je ne serai plus Eternel Féminin, la Femme qui allume tes désirs… celle qui t’as promis une nuit d’amour à la belle étoile, lovés tous les deux dans l’herbe frissonnante….

Je vais tout lâcher, tout casser
Je vais rompre les liens qui m’unissent à ce monde virtuel, noyé dans les affres de l’hypocrisie, dans les remous de la chair.
Je tire ma révérence, je ferme le rideau et je m’en vais les poings dans les poches…..

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